Le Piper Clipped

Le PIPER CLIPPED  / Traduction :  le Piper coupé ( raccourci )

 C’est une version dérivée du célèbre Piper J3 que tout le monde connaît et dont l’envergure mesurait 10,76 mètres. Souvent de couleur jaune ce Piper à fait le bonheur de tous les aéro-clubs et formé des milliers de pilotes

 Le Clipped lui est pourvu d’une envergure réduite, ( 8,76 mètres ) ce qui ne diminue en rien sa stabilité mais offre une plus grande vivacité en vol. Le moteur est beaucoup plus puissant que sur le J3. Cet avion, à la structure renforcée, est certifié voltige et passe donc sans problème toutes les figures de base.

 La Maquette

 Elle est construite à l’ancienne,  et à l'échelle ¼ , soit une envergure de 2.20 mètres, entièrement en structure bois, recouverte de toile thermo rétractable. Seul le capot moteur est moulé en fibre de verre.

Le moteur est un 20cm3 deux temps. Un crochet de remorquage situé sur le fuselage juste en arrière du centre de gravité permet de remorquer des planeurs jusqu’à un maximum de 4 kg.

 L’aile est en deux parties, les haubans sont fonctionnels et contribuent à la solidité de l’ensemble.

 Les commandes se font par : un servo dans chaque aile pour les ailerons, un servo pour le moteur, un servo pour la dérive et deux servos pour la profondeur. La gouverne de profondeur est en effet constituées de deux surfaces indépendantes commandées chacune par un servo ce qui permettrais, en cas de problème sur un des deux servo, de ramener l’avion sain et sauf sur le terrain.

 C’est un très joli modèle, pas trop gros, polyvalent puisque capable de voltige, de vol de plaisance tranquille et d’assurer le rôle de remorqueur.

 Mon Piper Clipped à déjà une dizaine d’année et pas mal d’heures de vols à son actif. Toujours fidèle au poste, grâce à une bonne maintenance, plus pointu et véloce que le J3 ce modèle n’en reste pas moins un avion à aile haute, simple à piloter.

 Il  pardonne encore facilement quelques petites erreurs et c’est donc lui qui, c’est retrouvé  sur le terrain le 15 mars dernier pour débuter la saison, me refaire un peu la main au pilotage et tracer quelques belles arabesques dans un ciel d’azur après une longue pause hivernale.

 Attention ! J’ai bien dit : les petites erreurs ! Il ne faudrait tout de même pas croire que cela se passe sans la concentration maximum nécessaire à chaque vol, surtout dans les deux phases les plus délicates du vol, le décollage et l’atterrissage.

 Comme le disent tous les moniteurs à leurs élèves, «  Savoir voler, c’est savoir décoller et atterrir, en l’air tout est simple ! »