Condor Magic EVO 4
Planeur Condor Magic EVO 4
Ce planeur est produit et commercialisé par la firme Fly Fly hobby ( firme Chinoise ) qui propose un kit pré-construit.
Fuselage en fibre de verre / ailes en bois coffrées balsa recouvertes Oracover blanc / Stabilo en balsa ajouré / Dérive en bois plein ( balasa ou samba ? ) également recouverts en Oracover. Un sachet avec divers composant nécessaires au montage, une clef d'aile de 12mm. en carbonne, une verrière et des décalque pour la décorations compètent ce kit.
Je me suis procuré ce kit d'occasion chez un modéliste qui liquidait du matériel et qui ne souhaitait pas l'assembler. Le vendeur avait mis à la poubelle le stabilo et la dérive car selon lui beaucoup trop lourds. Le reste du kit est en bon état, mis à part l'entoilage Oracover qui est à reprendre entièrement car passablement détendu. Le fuselage est celui de la version motorisée électrique, avec le nez coupé et le couple moteur déjà posé.
Carractéristiques du planeur :
Envergure 3 mètres / Longueur 1, 27 mètre / surface alaire 50,4 dm2 / Profil aile Epler 205 / Poids annoncé en ordre de vol de 1,700 kg à 2,100 kg. / Commandes : Ailerons / Flaps / Direction / Profondeur / Moteur si version motorisée. Profil des ailes Epler 205
Préparation et assemblage.
Disons le d'emblée, les kits FlyFly ne sont pas forcément réputés pour leur qualité et leur bienfacture. J'avais promis que jamais je n'assemblerais un kit de cette marque et pourtant, dans le but de vérifier et de pouvoir en parler en connaissance de cause, j'ai décidé de tenter l'expérience. Je serais donc sans complaisance pour ce test et n'hésiterais pas à vous faire part de tous les défauts constatés et des améliorations possibles pendant l'assemblage.
Un rapide inventaire du kit montre que quelques pièces du sachet des composants divers seront à remplacer. Je décide de commencer par retendre l'Oracover sur les ailes pour faire disparaitre tous les plis disgracieux qui se sont formés. De toute évidence, celui ci n'a pas été posé correctement. Une bonne heure de travail au fer à repasser et l'entoilage se retrouve lisse comme une peau de bébé.
Le fuselage est bien moulé et fait preuve de solidité. La poutre arrière qui supporte la dérive, point faible de certains fuselage, est ici vraiment bien pensée et solide. Le gel coat est également de bonne qualité. La verrière et son baquet ne sont par contre pas ce qu'il y à de mieux. Trop fragile à mon goût et avec un système de verouillage qui ne me plait pas du tout. J'y reviendrais plus tard.
Je décide de traiter ce modèle en planeur pur, donc de ne pas installer de motorisation, ce qui nécessite de lui refaire un nez. J'en profite pour réaliser un nez tourné dans du bois et évidé, ce qui va me permettre de remplir celui-ci de plomb avant de le poncer soigneusement, de le vernir, puis de le coller et visser contre le couple moteur. Une rondelle de plomb viendra également fixée juste derrière le couple sur lequel le nez est solidement vissé et collé. Voilà donc une petite partie du lest nécessaire à l'avant du planeur déjà en place.
Cette opération réalisée, je procède à la fabrication des deux pièces manquantes dans mon kit, soit le stabilo et la dérive. Le vendeur avait eu la bonne idée de tracer les contours de ces deux composant et d'en relever les cotes principales avant s'en débarraser, ce qui va me faciliter la tâche.
Le stabilo sera réalisé dans une planche de balsa épaisseur 6 mm. et le volet de direction sera construit en structure balsa, ceci de manière à être le plus légér possible sur l'arrière du fuselage, ce qui limitera le lest nécessaire sur l'avant pour l'équilibrage.
La commande du volet mobile du stabilo ( profondeur ) sera actionnée par un servo logé dans la dérive, ce qui permet une commande directe et sans jeu. Le servo est positionnée grâce à des plots en bois dur, collés sur une parrois de la dérive, et maintenu en place grâce à une traverse en CTPL de 1mm qui le presse contre la parrois de la dérive. Une rallonge sera donc nécessaire pour connecter ce servo au récepteur situé à l'avant, dans la cabine, maintenu lui même par un velcro sur son support.
Le volet de direction est commandé par deux cordes à piano de 1mm qui fonctionnent en va et vien en coulissant à l'intérieur de deux gaines collée d'origine dans le fuselage. Le système est bon mais le remplacement des cordes à piano par des câble fin permet d'obtenir un fonctionnement beaucoup plus libre et plus doux, sans point dur. Comme ce planeur est desité à être remorqué un crochet commandé par un servo sera installé. Celà n'est pas prévu d'origine et je choisis une solution simple et éprouvée sur un modèle de ce genre, c'est à dire de 3 mètres d'envergure pour un poids d'environ 3 kilos. Un interrupteur trouve place à côté du servo de direction et sur le fond du fuselage, juste à l'avant du récepteur, une planchette solidement collée en place permettra de recevoir et de fixer le lest d'équillibrage et la batterie d'alimentation du récepteur.
A ce stade de l'assemblage, une chose dont je suis pratiquemenr certain avec l'expérience, c'est que le poids annoncé par FlyFly pour ce modèle en ordre de vol est fantaisiste. ( 1kg900 à 2kg100 annoncés ) Un modèle de 3 mètres fera très certainement entre 2,7kg et 3kg.
Un rapide constat de poids des composants en présence donne déjà un poids de 2kg300 et ceci sans le lest qui est estimé à environ à 400 grammes !
La suite sur la page suivante.
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