Le Milan Royal

Le Milan Royal

 

 

 

Vous connaissez maintenant l’Aigle et je vais vous présenter mon Milan Royal.

 

C’est une construction sur la base d’un plan que j’ai acheté en Allemagne il y à maintenant 8 ans. Suite à de très nombreuses demande je précise que je ne vends ni ne prête aucun plan. Le plan du milan se trouve chez www.vth.de   chercher dans la catégorie "Plan" puis "Planeurs" et à la page 5 se trouve le milan sous la référence N0 3200991

 

Les ailes de forme elliptique sont construites entièrement en structure pin et balsa sur un chantier qu’il faut préalablement réaliser. Elles sont entièrement coffrées en balsa puis entoilées au Solartex. Ces ailes sont munies chacune d’un aileron en extrémité.  Le corps de l’oiseau est réalisé selon la technique du moule perdu. J’explique : préparer les deux couples qui se trouveront à l’intérieur du corps. Vous prenez ensuite une plaque de Roofmat ( isolant de couleur bleue ) et vous découpez des morceaux que vous collez ensembles en intercalant au bon endroit les deux couples préparés. Vous obtenez un volume dans lequel vous sculptez maintenant  en découpant et en ponçant la forme de votre corps de Milan.

 

Lorsque vous êtes satisfait du résultat il est temps de le recouvrir progressivement de plusieurs couches de tissus de fibre de verre assez fines pour qu’elles épousent bien la forme du moule. Attention à la résine utilisée, elle ne doit pas dissoudre le Roofmat ! Vous laissez séchez le tout et, lorsque c’est bien polymérisé, vous découpez la trappe d’accès sur le dos.

 

Une fois la trappe ouverte, vous versez à l’intérieur de votre oiseau, et en plusieurs fois, un grand verre de diluant. Le Roofmat va fondre comme une barbe à papa que vous tremperiez dans l’eau. Votre beau moule va disparaître et il ne restera que l’enveloppe avec les deux couples à l’intérieur.

 

A l’arrière de ce corps nous trouvons la queue qui est réalisée en V et qui comporte les gouvernes de profondeur. Donc cette fois, contrairement à l’Aigle la queue est bien fonctionnelle et travaille comme l’empennage en V d’un planeur.

Envergure de la bête 1.90 mètre longeur totale du bec à la queue 91cm. poids 2kg200 ce qui donne une charge alaire d’environ 40gr au dm2.

 

La peinture a été réalisée à l'aérographe en s'inspirant de quelques photos trouvées dans des revues.

 

Il vole très bien et son pilotage est totalement différent de l’Aigle. On se rapproche plus du pilotage planeur, d’autant plus que j’ai mixé les ailerons pour très légèrement abaisser ces derniers afin de rendre le profil creux et augmenter la portance en vol.

 Au contraire, à l’atterrissage, je relève les deux ailerons ce qui fait office d’aérofreins et facilite la pose, surtout en vol de pente. J’ai également prévu un crochet de remorquage dans le bec du rapace.

 

 

                                              

Une dernière vue du dessous de l'oiseau pour vous faire admirer son plumage.

Vous connaissez maintenant les deux rapaces que je considère comme les plus beaux planeurs de ma collection et vous comprendrez le plaisir que l'on peut ressentir à piloter ces derniers et à voler parfois en compagnie d'autres vrais rapaces qui ne manquent pas de venir me rejoindre, intrigués pas ces congénères qui viennent survoler leur territoire de chasse.

Je n'ai jamais eu à déplorer une seule attaque de ces rapaces, tout au plus des simulations d'attaque mais jamais ils n'ont osé toucher le modèle.  Un collègue qui en Valais survolait le territoire et probablement la zône de nidification d'un aigle, c'est fait détruire complètement son modèle par une attaque foudroyante et subite de l'aigle, très fâché de voire arriver ce qui était pour lui un ennemi.