Sphinx

Pour propulser ce bateau, c’est une machine à vapeur Saïto de 9.5cm3 qui a été choisie. Celle-ci est associée à une chaudière Microcosme alimentée par une pompe Regner ce qui permet une autonomie de navigation à la vapeur de 30 minutes au minimum.

Voici une vidéo de la première mise en chauffe du groupe vapeur. Sur cette vidéo, on peut observer le travail de la pompe à eau qui à pour but de remplir la chaudière pour compenser la consommation de l'eau due au fonctionnement de la machine. La pompe s'enclenche et se déclenche à la demande avec un interrupteur sur l'émetteur

Les infrastructures sur le pont sont rapidement démontables, ce qui permet un accès aisé à l’intérieur de la coque pour le démarrage du groupe vapeur et faciliter son entretien.

Les 10 pièces d’artilleries en poste sur le bateau sont fonctionnelles et se chargent à l’identique d’un véritable canon avec de la poudre noire et de la bourre. La mise à feu est indépendante pour chaque canon et se fait électroniquement par l’intermédiaire d’interrupteurs spécifiques sur l’émetteur. Le système utilisé est le même que celui des pièces d’artilleries de Sea Flower,(2) un autre voilier de Jean Claude.

Le lestage du voilier a nécessité quelques essais dans un bassin de fontaine avant de trouver la ligne idéale.  Pour une meilleur stabilité du bateau, celui-ci dispose d’un lest ( quille ) amovible, fixé sous la coque, ce qui facilite le transport et sans lequel il ne serait pas possible d’obtenir une maquette stable et naviguant à la voile.

La navigation de ce bateau est plaisante et particulièrement réaliste.  La mise au point et les réglages ont nécessités bien quelques essais sur l’eau mais, aujourd’hui, celui-ci est parfaitement opérationnel et compte déjà bien quelques heures au compteur.  Une superbe maquette digne d’un très grand et habile constructeur.

 La suite du reportage sur la page suivante avec des vidéos de navigation.

 Ce bateau est chargé d’histoire. Il assurait entre autre la liaison Toulon-Alger en 5 jours aller et retour et c’est lui qui a tracté l’allège *Louxor* qui, en 1833, a rapporté d’Egypte l’obélisque visible aujourd'hui sur la place de la concorde à Paris. (3)

Si vous avez des questions ou souhaitez un complément d'information n'hésitez pas à me contacter et je vous mettrais volontiers en contact avec le constructeur de ce bateau qui en parlera certainement mieux que moi.

Ci dessous les différents liens cités en référence dans le texte de ce petit reportage.

1. Lien vers la documentation des amis du musée de la marine en cliquant ICI
2. Lien vers le voilier Sea Flower en cliquant ICI
3. Lien vers l’histoire de l’obélisque en cliquant ICI