Une chatte de la baie de Bourgneuf

Construction Jean Claude Cornaz  ( Suisse )

Historique  ( Texte partiellement tiré de Wikipédia )

Les chattes sont des bateaux à trois mâts dont le nom dérive de celui d'une embarcation d'origine néerlandaise, le Kat, sorte d'allège qui servait notamment au transport des marchandises dans les ports mais également à la pêche.

Le mât central a un gréement à voile carrée, les deux autres mâts, un tiers plus petits que le mât central, sont gréés avec voiles au tiers ; les coques sont à fond plat, spécifiques à la région de Bouin, qui étaient utilisées en baie de Bourgneuf (ou « baie de Bretagne ») et dans le Marais breton (en Vendée et en Loire-Atlantique). Il apparaît au XVIe siècle. Cette embarcation était construite au chantier naval de La Bernerie-en-Retz mais principalement aux chantiers de Paimbœuf.

Il a une longueur d'environ 12 mètres, et d'un tirant d'eau de moins d'un mètre à pleine charge.

Sa particularité est d'être amphidrome — de n'avoir ni d'avant ni d'arrière — afin de manœuvrer plus facilement dans les étiers étroits. Il est pointu à l'avant comme à l'arrière. Le gouvernail ( safran )  d'environ 2 mètres de long peut se monter indifféremment à une extrémité ou une autre.

Pour faciliter la manœuvre et éviter de démonter le safran pour le changer d’extrémité, les versions plus modernes possédaient un safran monté à chaque extrémité.

Si vous souhaitez connaître beaucoup plus de détail sur ce type de bateau, vous pouvez cliquer ICI ou encore ICI

                                                                                        Maquette du musee des salorges a nantes                                                                                                             Cliquez sur l'image pour l'agrandir

La maquette :

La maquette aura une longueur de pont de 1,26 mètre ce qui donne une reproduction à l’échelle 1/9,5

Le plan de la coque est tiré d’un document très complet retraçant l’historique de ces bateaux assez particuliers il faut le dire. Ce plan sera agrandi à l'échelle souhaitée.

Avant de débuter la construction, il est indipensable d'étudier et de se familiariser avec la manoeuvre nécessaire pour changer le sens de marche de ce bateau, sans procéder pour autant à un changement de bord. Cela permet également de tester le système qui permettra, sur la maquette, de hisser et d'affaler les voiles de poupe et de proue et de changer le point d'amure de la grand voile qui elle reste hissée en permanence.

Manoeuvre Assemblage du proptotype Assemblage du proptotype Etude voilure Prototype assemblé complet

 Vidéo montrant le déroulement de la manoeuvre pour le changement de sens de marche du bateau sans virement de bord. Le bateau, qui marchait de droite à gauche, change de sens et va repartir de gauche à droite

 

 

 

 

Construction de la maquette

Un triptyque des formes de la coque, des photos et des gravures issues d'une revue spécialisée seront les documents de base qui permettront de mener à bien ce projet.

Le triptyque est agrandi à l'échelle souhaitée, ce qui va permettre de procéder plus facilement à la découpe de la quille et des couples et de définir avec précision le nombre de virures nécessaires pour border la coque que l'on voit entièrement bordée sur les deux dernières photos

Triptyque vue sus Triptyque vue de profil Triptyque vue de face Decoupage quille plan Decoupage quille copier

Couple central Couples central Couple central Pose des couples Pose des couples

Pose des couples Coque bordée Coque bordée

 

Cette étape franchie, il faut maintenant recouvrir l'extérieur de la coque d'un tissus de fibre de verre imprégné de résine Epoxy puis, pour en terminer avec la contruction de la coque,réaliser les deux safrans qui permettront de conduire le bateau. (  à remarquer que, après avoir réalisé des Chattes ou le capitaine du bateau déplaçait le safran d'une pointe à l'autre du bateau selon le sens de navigation, on à rapidement compris qu'il était plus simple de prévoir deux safrans resant à poste à demeure.

 

Fibrage coque a copier Fibrage coque b copier Découpe et ponçage des safrans Ferrures safrans Ensemble monté  

 

Sur les vues ci- après on découvre la pose du faux pont en balsa avec la création des ouvertures aux deux extêmités pour les soutes à voiles et au centre pour les deux entrées d'accès à la cale. C'est sur ce faux pont en balsa que viendront ultérieurement collées les lames de pont et leur calfatage.

Avant pose du faux pont Faux pont avec ouvertures Vue de dessus Pose faux pont

 

Avant de poser les lames du pont,  il convient de vérifier une dernière fois les mensurations des trapes d'ouverture et il faut poser les 3 mâts

Particularité de ce modèle amphifrome, les deux mâts des extrèmités de la coque sont inclinés de 5 degrès vers l'intérieur ce qui à pour effet d'aumenter l'effet de foc lorsque la voile est hissée

30Trapes de visite posées Pose des mâts Inclinaison 5 degrés vers l'intéieur Le maître d'oeuvre au travail

 

Pose des lames de pont et du plat bord. Les mâts reposent sur la quille en fond de cale. Ils sont positionnés et maintenus solidement en place par un renfort ( entourage ) collé sur le pont. Pose des barres de commande sur les deux deux safrans. Passé ce stade, il sera possible de commencer à poser l'installation de la radio commande qui va commander les deux safrans, mais aussi l'orientation de la grand voile et la montée et la descente des voiles des petits mât aux deux extrêmités du bateau.

Pose des lames de pont Pose des lames de pont Dscn3295 copier Fixation mâts Appui mât sur la quille

Petits mâts Commande de safran Safran Pose du plat bord Vue générale

 

Les portes d'accès à la soute à poisson sont maintenant posées de même que celle de la soute à voiles à la proue. Quelques accessoires qui viendront plus tard garnir le pont sont également en préparation.

Pose des portes d'accès à la soute Pose des portes d'accès à la soute Caps de mouton et poulies Dscn9788 copier 2 Poissons

 

Sur les photos suivantes, on peut voir le haubanage des mâts. Sur ce bateau le haubanage est très simple. Il faut toutefois ne pas oublier de prévoir la possibilité de retirer facilement le grand mât pour le transport. La grand voile, sur ce grand mât, est toujours à poste et n'est jamais affalée. Elle est toutefois orientable pour être toujours dans le vent lors du changement de direction du bateau. C'est un circuit d'écoute, piloté par un servo treuil, qui permet cette manoeuvre.

Les deux petites voiles (sur les petits mâts ) doivent pouvoir être affalées et c'est un servo treuil, caché sous le mât, qui permet cette manoeuvre grace à un circuit sur lequel est attachée la vergue de la voile. Cette dernière coulisse donc le long du mât pour être, soit affalée, soit établie.  Vous aurez sans doute remarqué qu'il est également possible de retirer facilement les deux petits mâts et que, lorsque l'on retire ces derniers, une petite partie du pont et le dispositif de commande des voiles viennent avec le mât. C'est astucieux et cela permet d'intervenir facilement sur le servo treuil si nécessaire.

Les deux safrans sont commandés par deux servos à bras. Les cordages permettant la commande des safrans sont attachés à la pièce transversale du safran, passent au dessus du plat bord puis pénètrent au travers de celui-ci pour se retrouver sous le pont ou ils sont guidés par des tubes avant d'arriver aux bras du servo.

 

Haubanage Haubanage Caps de mouton Haubanage

Système commande voile Système commande voile Système commande voile

Commande safran Commandes Pièce transversale sur safran

 

 

Nous passons maintenant à la fabrication et à l'installation des voiles sur cette " Chatte " Les voiles sont découpée à chaud avec la panne fine et plate d'un fer à souder dans un tissus synthétique ( tissus de doublure ) Les ourlets et autres renforts sont collés au double face et des oeillets sont posés pour permettre le transfilage des voiles sur les vergues et les attaches des écoutes à la base de celles-ci.

Pose voiles Pose voiles Pose voiles Pose voiles Pose voiles

 

Pour mémoire, une fois le voilier au vent, celui-ci ne vire jamais de bord pour changer de direction mais il le fait par le truchement de la modification de sa voilure. La vidéo qui suit vous permettra certainment de mieux comprendre ce principe astucieux qui permettait la pêche dans des chenaux étroits et ne permettant pas les virement de bords pour ce type de voilier.

 

 

Il est temps maintenant de peindre la coque. Les coques des bateaux, à l'époque de la construction de ce type de bateau de pêche, étaient recouvertes d'un produit appelé Coaltar.

Le Coaltar était un produit de la distilation de la houille et qui ressemblait au goudron. Il avait l'énorme avantage d'empècher la pourriture du bois et c'était également un excellent désinfectant. Les ouvriers tempaient de grosses brosses dans une cuve de Coaltar et enduisaient généreusement la coque qui prenait alors une belle couleur noire mat.

Sur la maquette on utilisera donc une peinture synthétique à séchage rapide de couleur noire avec un aspect mat et qui reproduit assez fidèlement l'aspect du Coaltar.

Peinture noire Peinture noire Détail coque Peinture noire Les deux safrans

Après peinture, on remonte les deux safrans, la mâture et on garni à nouveau le pont de quelques accessoires que l'on pouvait trouver sur ce bateau. La prochaine étape sera la pose de la décoration sur les  trois voiles et la pose d'une " préceinte basse ", de couleur rouge, un peu en dessous du plat bord et qui fait office de protection de la coque ( pare battage ) et d'appui pour les béquilles lors du stationnement du bateau à marée basse.

Réassemblage Réassemblage Réassemblage Réassemblage Réassemblage

 

A la question :  " mais pourquoi des voiles rouges ?" la réponse est :  Ce bateau travaillait à une époque ou les voiles en coton étaient traitées contre la moississure et protégées des UV grâce à une décoction faite de poudres riches en tanin. La meilleure était le Cachou issu d'un arbre éxotique et qui donnait, selon le mélange des poudres, une couleur dont le ton allait du brun rouge au maron noir. Une autre décoction faite d'écorce de chêne macérées dans un tonneau donnait également un excellent résultat. On brossait vigoureusement les voiles avec cette mixture appelée "Tannée" ou "Cachoutage" puis elles étaient trempées dans l'eau de mer qui faisait office de fixateur. On gréait alors les voiles sur le bateau, elles séchaient au vent et c'était parti pour une année de protection avant de renouveler l'opération l'année suivante.

Réassemblage Plan de la coque La baie de Bourneuf La baie de Bourneuf

Le lest

Deux possibilités pour lester le bateau. La première consiste à lester en fond de cale avec des lingots de plomb. C'est la plus esthétique et celle qui se rapproche le plus de la réalité. La deuxième, un peu moins esthétique lorsque le bateau est hors de l'eau c'est l'adjonction d'un lest suspendu sous le bateau. C'est cette soution qui sera retenue puisque c'est celle qui offre le plus de sécurité et le plus grand couple de rappel en navigation.

Un voile de quille en contre plaqué sur lequel est vissé un profilé aluminium en forme de U et qui vient s'ajuster sur la quille qui dépasse sous la coque. Trois trous traversants parcés à la fois dans  le profilé et la quille permettent d'introduire trois chevilles en laiton, bloquées en place avec des petits bouts de durite en silicone aux extêmités. A l'extèmité inférieur de ce voile de quille ainsi suspendu sous la coque on à la possibilité de fixer des lests en plomb qui ont étés coulés en forme de semelle de fer à repasser.  Une semelle donne alors un lest de 5 kilos deux semelles un lest de 8kg500. La coque de la Chatte étant d'un volume similaire à la canonnière de l'An XII c'est donc le lest de 8kg500 qui sera testé à la première navigation avec possibilité de rajouter du lest en fond de cale si nécessaire pour mettre la coque dans sa ligne de flottaison.

Le lest Le lest

C'est à la fois simple et astucieux et le fait de monter ou démonter le lest se résume à mettre en place ou à retirer trois chevilles ce qui ne prend qu'une, voire éventuellement deux minutes. Ce dispositif est maintenant testé depuis plusieurs années et c'est grâce à cette astuce que navigent en toute sécurité Seaflower / Sphinx  et la Canonnière de l'An XII trois bateaux dont vous retrouvez la construction en reportage sur ce site.

Deux dernières étapes avant la première navigation sur le lac, la mise à l'eau dans le grand bassin d'une fontaine pour vérification du lestage et mettre la coque dans ses lignes, puis pose de la décoration sur les voiles. Cette décoration rapelle le nom de ce type de bateau et en l'occurence notre chatte à fait deux petits, un noir et un blanc !

Première mise à l'eau Première mise à l'eau Première mise à l'eau Historique Première mise à l'eau

La chatte Décoration Décoration Les couleurs Impression des couleurs

 

Jeudi 4 mai 2023 première mise à l'eau et essais de navigation de la Chatte.

Bilan mitigé avec une constatation importante, la surface des safrans n'est de loin pas suffisante, ce qui rend la navigation et la manoeuvre de changement de direction difficile voire aléatoire. Pour y remédier un ajout en plexiglas amovible va considérablement augmenter la surface du safran tout en conservant l'esthétique du bateau en exposition.

Une augmentation du lest permettrait également de donner plus d'assise à la coque, d'enfoncer celle ci de 1 à 2 cm. dans l'eau ce qui améliorerait encore sa manoeuvrabilité.

Nous allons procéder avec ordre et méthode et vérifier d'abord l'amélioration avec l'ajout sur les safrans avant de procéder à l'ajout de lest.

Quelques photos et surtout une vidéo qui montre un changement de direction sans changement de bord montre que l'on est sur la bonne voie.  A bientôt pour la suite !

 

Navigation Navigation NavigationNavigation Ajout sur safran

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • BRUNO BASCHOU
    • 1. BRUNO BASCHOU Le 07/05/2023
    Belle première !! BRAVO Jean Claude .

    Je suis toujours surpris des difficultés des manœuvres dues aux safrans et gouvernails des navires qu'il faut toujours augmenter....
    Pourtant ceux ci sont construits à l'échelle du bateau. En taille réelle, quand ces vaisseaux existaient, ils n'avaient pas ces problèmes de manœuvrabilité !?

    Quelle en est la raison ????
    • Gérald Hautier
      • Gérald HautierLe 07/05/2023
      Lors d’un virement de bord l’angle de barre ne doit pas être trop ouvert car le safran freine considérablement l’allure du bateau. Son excès d’ouverture ralenti les filets d’eau sur la coque, et par conséquent le bateau ralentit. On considère que 30 degrés est l'ouverture maximum. Le couple du safran est le couple nécessaire à gouverner. Il dépend de la vitesse de l’eau passant sur la surface du gouvernail à un certain angle, de sa dimension, de son balayage total et de sa surface de compensation. Ce sont principalement les architectes qui valident tous ces calculs. Pour tourner, le bateau a besoin d’une force de déviation sur le safran et d’un point de pivot (la quille ou la dérive). Pour être efficace, le gouvernail doit conserver un angle optimal de 15 à 30 degrés. Il y a alors écoulement laminaire autour du gouvernail. La force de déviation est la résultante de deux forces : la trainée qui est parallèle au fluide (eau), et la portance perpendiculaire à la trainée. Le problème avec les modèles réduits c'est que l'eau dans laquelle ils naviguent est la même que pour un bateau réel, que les molécules d'eau sont également les mêmes et ne sont plus du tout à l'échelle du bateau ce qui modifie l'écoulement laminaire. la trainée et le rendement. Ceci dit la plupart des grands voiliers anciens n'étaient pas réputés pour être particulièrement manoeuvrant, loin s'en faut ! Donc copier strictement la surface du safran d'un bateau réel pour réaliser une maquette c'est souvent, pour ne pas dire toujours, aller au devant de surprises.
  • BRUNO BASCHOU
    • 2. BRUNO BASCHOU Le 21/03/2023
    Merci pour ta réponse précise Gerald.
  • BRUNO BASCHOU
    • 3. BRUNO BASCHOU Le 21/03/2023
    BRAVO ! cela sent la navigation très proche !
    comment sont réalisés les transferts (les dessins) sur les voiles ?
    • Gérald Hautier
      • Gérald HautierLe 21/03/2023
      Bonjour Bruno Tissus autocollant hyper fin livré par le fournisseur déposé sur un substrat permettant la découpe précise au plotter. Une fois la découpe réalisée deux solutions soit le collage sur la voile se fait au fer à repasser comme je l'ai fait pour mes voiles, soit on le fait sous presse à 120 degrés. Le motif est tellement fin qu'il ne crée pratiquement aucune surépaisseur sur la voile qui conserve toute sa souplesse. Pour les fanions drapeaux ou couleurs c'est la sublimation dans le tissus sous presse à 160 degrés d'un motif imprimé normalement sur une imprimante couleur. Pour les autocollants sur la coque ou autres substrats, c'est une découpe au plotter d'un papier autocollant spécifique résistant bien à l'humidité. En ce qui me concerne je travaille avec une voisine, " CréAnge passion " que l'on retrouve sur Facebook ou Instagram à cette adresse.
  • BRUNO BASCHOU
    • 4. BRUNO BASCHOU Le 16/03/2023
    La quille démontable est une bonne astuce, mais les chevilles qui traversent l'étrave, ne provoquent pas une infiltration dans les fibres du bois ?
    • Gérald Hautier
      • Gérald HautierLe 16/03/2023
      Bien vu mon ami et Gégé à pensé comme toi dés que cette astuce a été utilisée. Donc le voile de quille est percé et chemisé par un tube laiton collé à la colle deux composants et dont le diamètre intérieur correspond au diamètre des chevilles. toutes les vis métriques utilisées pour fixer les semelles en plomb sont des vis en acier inox. A l'intérieur du voile de quille à l'extrémité inférieure ce sont des tampons en laiton qui sont insérés et collés qui tiennent le premier lest puis l'ajout du deuxième se fait également avec des vis métriques et grâce à des inserts en acier avec un épaulement et des griffes qui sont chassés et collés dans ce deuxième lest. Aucune infiltration d'eau, pas de rouille et nous n'avons jamais eu de problème.
  • BRUNO BASCHOU
    • 5. BRUNO BASCHOU Le 15/03/2023
    superbe avancée !
    comment réalise tu les détails des bordées sur la coque après la peinture de cette dernière ? comme sur la photo en médaillon.
  • BRUNO BASCHOU
    • 6. BRUNO BASCHOU Le 08/02/2023
    très astucieux ! bonne continuation.
  • BRUNO BASCHOU
    • 7. BRUNO BASCHOU Le 12/01/2023
    Tous ces détails vont rendre ce navire très vivant, j'aime beaucoup!
    Comment sont faites les ferrures des coffres ?
    L'ensemble sera magnifique .
    • Gérald Hautier
      • Gérald HautierLe 12/01/2023
      Bonjour Bruno Comme je participe à cette réalisation et que c'est moi qui ai réalisé caps de mouton, poulies, ferrures et divers accessoires de ce voilier je me permet de répondre. Les ferrures sont réalisées en papier cartonné "Canson". Si tu retournes visionner le reportage de la construction du bateau canonnier de l'An XII tu vas constater que c'est la même technique que j'ai utilisée pour toutes les ferrures des pièces d'artillerie. Il suffit, après avoir passé une bonne couche de fond dur sur la ferrure pour durcir le papier, de vieillir un peu le noir du papier avec de la peinture couleur métal pour donner un aspect très réaliste. Si tu regarde bien le cerclage des roues de la pièce Gribeauval de 12 par exemple on dirait que le cerclage est en acier ! C'est beaucoup plus simple et facile à réaliser que de vouloir utiliser du métal et de le noircir à l'acide !! CQFD . Salutations Gégé
  • Tiedemann Mario
    • 8. Tiedemann Mario Le 05/11/2022
    Superbe réalisation, je ne me lasse pas de voire ces beaux bateaux.... Malheureusement, cen'est pas facile de les voire naviguer...!
  • BRUNO BASCHOU
    • 9. BRUNO BASCHOU Le 04/11/2022
    superbe !! et toujours cette précision et finesse d'exécution ! bravo !!!
  • IMBERT
    • 10. IMBERT Le 01/10/2022
    Félicitations.
    je suis très content que votre travail avance .
    Habitant la Bernerie , je ne peux que me réjouir que des passionnés s’intéressent à ce bateau si particulier
    • Gérald Hautier
      • Gérald HautierLe 04/10/2022
      Bonjour IMBERT et merci pour votre commentaire Cordialement. Gégé
  • PASQUET Georges
    Très original ce voilier et toujours du beau
  • BRUNO BASCHOU
    • 12. BRUNO BASCHOU Le 11/12/2021
    superbe ! encore de la belle mécanique en perspective de la part de Jean Claude !
    j'en reste encore bouche bée......

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